Le chien représente traditionnellement le fidèle compagnon de l'homme (loyauté, affection, etc.). Il est également le gardien de notre corps physique, nous protégeant des intrus ou des êtres malintentionnés. Il représente donc une part instinctive de notre être, un instinct de survie physiologique. En cela, le chien est donc le gardien attentif de notre compétence à écouter les besoins physiques de notre corps.
Si nous rêvons d'un chien en détresse, enfermé ou abandonné, intéressons-nous donc à notre manière de gérer nos besoins élémentaires : de quelle manière est-ce que nous nous alimentons (trop, pas assez, mal ?) ; quelle est la qualité de notre sommeil ? nous reposons-nous suffisamment ? nous autorisons-nous le repos ? ; de quelle manière vivons-nous notre sexualité (comme un acte pulsionnel et nécessaire, comme un acte conscient et désiré ?) ; de manière générale, comment acceptons-nous et vivons-nous notre corps physique (rejet, douleur, déni ?)...
Si le chien nous agresse dans ce rêve (morsure, attaque), il est probable que ces besoins soient vraiment trop négligés : par cette déconsidération et cet éventuel "mépris" du corps, relégué au second plan et considéré comme inférieur à l'esprit, nous nous mettons en danger, ce que l'agressivité d'un chien vient nous signaler. Un chien qui, au contraire, nous fait fête et se laisse enlacer dans le rêve (si tant est qu'il ne soit pas "notre chien", c'est-à-dire un chien dont nous avons été le maître (le chien de la famille, notre chien dans l'enfance, etc.) mais bien "un chien", que nous n'avons pas particulièrement côtoyé), il y a alors de bonnes chances que nous honorions cette partie de nous et que nous traitions bien notre corps physique et ses besoins élémentaires.
Enfin, dans les traditions spirituelles et ésotériques (ex: Égypte Antique), le chien est dit "psychopompe", c'est-à-dire qu'il a également pour fonction de guider l’âme après la mort du corps physique. Un chien pourrait donc nous amener à retrouver des êtres chers de l'autre côté du voile.