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Le Travail

Le mot "travail", qu'on l'associe à l'exercice d'une profession, à une femme qui accouche, au développement personnel ("travail sur soi") ou à toute autre activité de production, est associé à la notion de l'effort. Que l'on aime ou non son travail et que ce travail soit professionnel ou personnel, cela nous demandera une certaine régularité, un engagement personnel et le développement de certaines de nos compétences. Si cette dernière composante n'est pas présente et que nous avons l'impression de ne rien apprendre, de ne rien créer ou de ne rien perfectionner, il y a fort à parier que notre travail nous semblera dénué de sens, contrariant à la fois notre sentiment de contribution et notre estime de soi. Cette notion d'effort dans le travail peut donc être très nourrissante pour l'esprit, que l'on aime ou non réaliser les tâches qui nous échoient.


Énergétiquement, l'entreprise dans laquelle nous travaillons va également nous faire rejouer certains schémas familiaux dans lesquels baigne encore notre inconscient. Votre patron est un tyran autoritaire qui ne vous laisse aucune marge de liberté ? Il serait intéressant de vous demander si l'image que vous aviez, plus jeune, de votre père, n'était pas proche de celle-ci... Vous avez le sentiment que vos collègues se liguent contre vous et complotent dans votre dos ? Peut-être portez-vous depuis longtemps le sentiment d'une trahison ou d'un rejet dans votre famille... L'ambiance est détendue, chaleureuse et confortable, chacun aimant à materner chacun ? Ce cocon reflète peut-être votre fratrie, dans laquelle chacun a bien trouvé sa place sous la tutelle d'une mère aimante et non-contrôlante. Vous êtes votre propre patron(ne), entrepreneur/se ou chef(fe) d'entreprise ? Il semble que vous ayez eu à cœur de vous émanciper des structures familiales qui furent les vôtres. Etc.


Enfin, il est important d'être conscient que le profil du "bourreau de travail", popularisé sous le terme anglais du "workaholic", recouvre une psychologie de grand anxieux contrôlant qui utilise l'immersion dans le travail et la sur-activité afin de masquer un fond dépressif bien ancré depuis longtemps, souvent depuis l'adolescence. Se perdre dans le travail est alors un moyen de ne pas trouver le temps de se pencher sur ses blessures et de ne pas trop se consacrer à une famille et à des enfants qui pourraient le ramener aux blessures de sa propre enfance jusqu'alors réprimées. Les rêves récurrents de travail pourraient être une manifestation de cet écran que l'on a soigneusement dressé pour n'avoir à penser à rien d'autre, que ce soit le jour ou la nuit. Penser au travail, encore et encore, pour ne pas avoir à penser au travail sur soi, tout en se déculpabilisant de ce désinvestissement (personnel) puisque l'on ne pourra pas nous/s' accuser de ne pas fournir d'efforts...

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