Un jour, un professeur entre en classe et annonce à ses élèves qu’il y a une interrogation surprise ! Les élèves sont mécontents et attendent les sujets. Le professeur leur distribue alors à chacun une feuille de papier entièrement blanche : pas de texte, pas d’image, rien, seulement un petit point noir au milieu de la page. Il leur demande alors d’écrire ce qu’ils voient : « Parlez-moi de cette page, décrivez-là et expliquez-moi simplement ce que vous observez. ».
Après une quinzaine de minutes, le professeur ramasse les textes et les lit un par un à voix haute : tous les élèves ont décrit le point noir. Ils ont parlé de sa couleur, de son épaisseur, de sa position sur la page, etc. A la fin de sa lecture, le professeur explique :
« Vous vous êtes focalisés sur le point noir, et vous m’en avez parlé encore et encore et encore. Mais personne ne m’a vraiment parlé de la page blanche, sinon comme d’un décor de fond qu’on mentionne à peine. Le point noir ne représente pourtant qu’un demi-dixième de la page blanche. Et voyez-vous, cette tendance-là, c’est la tendance qu’on a dans la vie : on se concentre sur le noir… On se concentre sur les difficultés, le manque d’argent, les disputes, la maladie, les peurs, les déceptions. Et on oublie tout le reste, tout le décor de fond, tout ce qui va tellement bien qu’on en parle même plus ! On pense que si ça va bien, il n’y a rien à en dire. Mais si ça va mal, on ne s’arrête pas d’en parler.
N’oubliez jamais que dans nos vies, très souvent, les problèmes ne sont qu’un petit point noir au milieu d’une feuille blanche. Et que « non, vous n’avez pas passé une mauvaise journée », mais peut-être juste « une mauvaise demi-heure ». Alors ne laissez pas la petite chose polluer tout le reste !
Réécrit d'après une histoire en ligne