Le monde au travers de mes filtres

La programmation neuro-linguistique (PNL), créée par Richard Bandler & John Grinder (1970), a coutume de dire que "la carte n'est pas le territoire", voulant ainsi exprimer l'idée que ce que je perçois des choses ne reflète pas nécessairement les choses telles qu'elles sont, mais uniquement ma réalité des choses. Comme une image vaut mieux qu'un long discours...

Don Miguel Ruiz, psychologue et auteur du best-seller "Les Quatre accords toltèques" (suivi du "Cinquième accord toltèque"), publia dans ses ouvrages les grands principes de la thérapie cognitive, méthode thérapeutique consistant à passer un contrat avec soi-même afin d'aller progressivement vers un mieux-être général, engagé que l'on est envers soi-même.
Voici résumés ces 5 grands principes :

Les 4 premiers de ces accords s'expliquent facilement à la lumière de la Communication Non-Violente (CNV) et je vous invite pour cela à aller lire mon article du même nom. N'oublions pas que chacun fait toujours de son mieux, avec l'énergie dont il dispose sur l'instant et les émotions qui agissent alors en lui.
Quant au 5e principe, il résonne fortement avec ce que Carl Rogers, grand psychologue humaniste, appela "l'écoute active", et je vous invite là encore à lire mon article du même nom.
En toute situation, il est essentiel de nous souvenir que ce que nous percevons n'est qu'un fragment du réel, et qui plus est "notre" fragment, un fragment teinté de nos filtres personnels (de nos blessures, de nos peurs, de nos sentiments, de nos suppositions, de nos schémas réflexes, de notre expérience unique de la vie et des choses, etc.).
Le mandarin peut sans doute nous aider à envisager la communication de cette manière. De fait, en mandarin, l'idéogramme signifiant "crise" (dispute, conflit) allie deux signes :


Le premier représente
"le danger, la menace" (Wei)
Le second représente
"l’opportunité, la chance" (Ji)
Tout conflit ouvre donc deux portes : celle du danger et celle de l'opportunité.
A nous de pousser la bonne porte et de saisir chaque dispute comme une chance de mieux se comprendre et de mieux comprendre l'autre, une chance de cheminer à chaque fois un peu plus vite vers la paix retrouvée...